Le Symposium

Bertrand Badré – Blue Like An Orange

Bertrand Badré est Managing Partner et fondateur de Blue like an Orange Sustainable Capital.

Auparavant, Bertrand était directeur général et directeur financier de la Banque Mondiale. Avant de rejoindre la Banque mondiale, il était directeur financier des groupes Société Générale et Crédit Agricole et il a été membre de l’équipe diplomatique du Président Jacques Chirac en tant que représentant personnel adjoint du président pour l’Afrique.

Il a travaillé sept ans chez Lazard, à New York et à Londres, puis à Paris en tant qu’associé gérant où il a notamment co-dirigé avec succès la restructuration d’Eurotunnel. Il a débuté sa carrière à Paris en tant qu’Inspecteur des Finances.

Il siège actuellement au conseil de Wealth Simple, un Fintech canadien en gestion d’actifs et il est membre non-exécutif du Conseil d’Administration de Getlink (Groupe Eurotunnel).

Bertrand a écrit le livre « Money Honnie, si la finance sauvait le monde? », dont la version anglaise « Can Finance Save the World ? » est préfacée par le Président Emmanuel Macron et Gordon Brown et traduit dans plusieurs langues. Plus récemment il a écrit le livre « Voulons-nous (sérieusement) changer le monde ? », préfacé par Erik Orsenna.

Il a mené la publication de plusieurs rapports ; à savoir « From Billions to Trillions » : les BMD contributions au financement du développement » et en 2004, il a écrit « Eau » avec Michel Camdessus, sur la finance et l’accès à l’eau, traduit en espagnol et en portugais.

Bertrand est diplômé de l’ENA, de SciencesPo et de HEC. Il est régulièrement intervenant dans des universités comme Georgetown, Johns Hopkins, Princeton and Oxford.

Sa conférence : « Voulons-nous (sérieusement) changer le monde ? Pourquoi il faut changer le modèle financier, passer du diktat du court terme à une stratégie de long terme »

Nous avons pris des engagements collectifs sur le climat et le developement durable en 2015 sans prendre la mesure de la profondeur de la transformation à mener dans nos systèmes économiques. Nous entrons dans le “dur” : saurons nous être sérieux ? Que signifie d’ailleurs “être sérieux” au-dela des appels aux bonnes volontés et au sens du long-terme ?